Dose journalière admissible
La dose journalière acceptable représente la quantité d'une substance qu'un individu moyen de 60 kg peut théoriquement ingérer quotidiennement, sans risque pour la santé.
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Définitions :
- Quantité de substance qu'un être humain peut absorber quotidiennement sa vie durant, sans effet néfaste pour sa santé. Elle est exprimée en milligramme par kilogramme de poids corporel et par jour.... (source : phyteauvergne.ecologie.gouv)
La dose journalière acceptable (DJA) (en anglais, Acceptable Daily Intake ou ADI) représente la quantité d'une substance qu'un individu moyen de 60 kg peut théoriquement ingérer quotidiennement (tout les jours), sans risque pour la santé. Elle est généralement exprimée en mg de substance par kg de poids corporel[1].
Le concept de DJA a été découvert par le professeur René Truhaut, membre de l'académie des sciences. Il a été introduit pour la première fois en 1961 par le comité mondial mixte FAO/OMS d'experts sur les additifs alimentaires (JECFA) et plus tard utilisé par le Conseil de l'Europe[1].
La DJA est à l'heure actuelle le meilleur outil pour exprimer la relation entre l'innocuité d'un additif et la consommation par l'homme. Elle représente une estimation de la toxicité chronique (à long terme) [2].
Définition
La DJA est calculée pour une substance, et ne tient pas compte d'effet synergiques envisageables quand cette substance est associée à une autre. Elle est fixée suite à un examen approfondi de l'ensemble des données et études scientifiques disponibles la concernant.
Le calcul de la dose journalière acceptable pour l'homme est basé sur le seuil maximum de consommation au delà duquel les premiers effets toxiques sont observable. Ce seuil est aussi nommé dose sans effet (DSE) (ou NOÆL : No Observable Adverse Effect Level (en) ). La DSE est déterminée par les expérimentations animales ou bien humaines. On obtient alors la DJA en divisant par un facteur 100 à 1000 la DSE pour prendre en compte les variations lorsque on extrapole de l'animal à l'homme[2]. Ce cœfficient de sécurité fluctue suivant la classification de la substance active, par exemple il est de 100 pour les composé non cancérigènes[3].
La DJA apporte ainsi une marge de sécurité large. Ce n'est pas un seuil toxicologique vrai, car c'est une recommandation basée sur une dose quotidienne consommable en moyenne sur une longue période. Lorsque l'absorption est inférieure à la DJA, on peut affirmer qu'il n'y a pas de danger pour la santé. Dans le cas où l'apport quotidien est dans certains cas supérieur, il n'y a pas lieu de s'inquiéter non plus.
Une "DJA non spécifiée" est l'expression employée lorsqu'il n'est pas jugé indispensable d'attribuer une DJA chiffrée à une substance. C'est le cas d'une substance dont les données des études toxicologiques, biochimiques et cliniques réalisés servant à conclure que la consommation d'une substance, dans un aliment dans les proportions requises pour obtenir l'effet désiré, ne présentent pas de danger pour la santé.
Exemples
Voici la DJA de quelques édulcorants :
- 5 mg·kg-1 de poids corporel pour la saccharine[4]
- 7 mg·kg-1 de poids corporel pour le cyclamate[5]
- 15 mg·kg-1 de poids corporel pour l'acésulfame potassium[6]
- 40 mg·kg-1 de poids corporel pour l'aspartame[7]
Ainsi, un homme pesant 80 kg peut ingurgiter, chaque jour, 400 mg de saccharine, 560 mg de cyclamate, 1200 mg d'acésulfame K et 3200 mg d'aspartame sans risque pour sa santé.
Notes et références
- (en) & S Kacew, Lu's Basic Toxicology : Fundamentals, Target Organs and Risk Assessment, Taylor & Francis, 2002, 364 p. (ISBN 0415248558)
- Service Régional de la Protection des Végétaux de la Picardie, «Résidu, Limite Maximal de Résidu (LMR) : Présentation» sur http ://www. srpv-picardie. com, Résidu, Limite Maximal de Résidu (LMR) : Qu'est-ce ?, Service Régional de la Protection des Végétaux. Consulté le 20/11/2008
- ↑ (en) & FN Kotsonis, Nutritional toxicology, Taylor & Francis, Washington, DC, 2002, 258 p. (ISBN 0-415-24865-5)
- ↑ (en) JECFA, FAO, «Saccharin 954 (i) » sur www. fao. org, 2006, Jecfa Monogragh, FAO, p. 2. Consulté le 20/11/2008. [pdf]
- ↑ (en) Scientific Committee for Food, «Revised opinion on cyclamique acid and its sodium and calcium salts - SCF/CS/EDUL/192 final» sur ec. europa. eu, 09/03/2000, Reports of the Scientific Committee for Food, Commission européenne, p. 1-7. Consulté le 21/11/2008 [pdf]
- ↑ (en) JECFA, FAO, «Acesulfame potassium 950» sur www. fao. org, 2006, Jecfa Monogragh, FAO, p. 2. Consulté le 20/11/2008. [pdf]
- ↑ (en) JECFA, FAO, «Aspartame 951» sur www. fao. org, 2006, Jecfa Monogragh, FAO, p. 2. Consulté le 20/11/2008. [pdf]
Voir aussi
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