Religion et alimentation
La plupart des religions ont prescrit ou prescrivent des usages spécifiques à l'alimentation de leurs fidèles, essentiellement pour des raisons spirituelles ou quelquefois à cause de théories de diététiques.
La plupart des religions ont prescrit ou prescrivent des usages spécifiques à l'alimentation de leurs fidèles, essentiellement pour des raisons spirituelles ou quelquefois à cause de théories de diététiques.
Différents critères
Ces usages peuvent être classés selon différents critères :
- L'obligation (de consommer) ou l'interdiction. Les interdictions sont plus habituelles que les obligations ;
- La force obligatoire : depuis la simple recommandation jusqu'à la prescription inévitable dont le non-respect peut entraîner l'exclusion du transgresseur, ou alors sa mort.
- La permanence : prescription temporaire ou permanente ;
- Le motif : explicite (par exemple la commémoration d'un événement spécifique) ou implicite (il n'y a pas de justification propre, c'est simplement une règle de l'appartenance à la religion).
Ces critères s'appliquent aussi aux autres prescriptions religieuses (vestimentaires, relationnelles, cultuelles, etc. ), mais cet article se concentre sur les prescriptions alimentaires.
Les formes les plus courantes de prescriptions alimentaires sont :
- des diététiques spécifiques permanentes (viande halâl, nourriture cachère, macrobiotisme, végétarisme, végétalisme, etc. ) qui se répartissent autour de la dialectique entre le pur et l'impur.
- des diététiques spécifiques temporaires. Un certain nombre d'Églises chrétiennes préconisent de ne pas manger de viande ni de laitages le vendredi. L'Église catholique en fit un impératif jusqu'au concile Vatican II. Il s'agit de commémorer, par une alimentation volontairement appauvrie, un événement spécifique, en l'occurrence la mort du Christ.
- la pratique du jeûne plus ou moins complet, sur des périodes plus ou moins prolongées et régulières, accompagnée ou non d'abstinence alimentaire et sexuelle.
Nourriture et thérapeutiques
Certaines croyances populaires datant de la médecine ancienne nous ont fait conserver des remèdes par la nourriture, comme la diète (consistant à nourrir la personne malade uniquement avec du pain sec et de l'eau, ce qui peut être d'autre part dangereux car affaiblit plus fréquemment la personne que l'aide à guérir). Cependant, aujourd'hui, de nombreux naturopathes (naturopathie) utilisent le jeune comme methode de soin contre de nombreuses maladies. En effet, pendant une periode de jeune, s'il est bien planifié, le corps n'est pas fatigué par le processus de digestion et peut se concentrer à lutter contre la maladie. Il existe aussi les fameux "remèdes de grand-mère" qui sont quelquefois efficaces par effet placebo ou par utilisation de plantes thérapeutiques contenant un principe actif effectif.
Religions et philosophies antiques
Les philosophes hédonistes préconisaient la tempérance. Mais certains, tel Apollonius de Tyane, préconisaient le végétarisme considérant la viande comme impure.
Religions abrahamiques
Judaïsme
Les prescriptions alimentaires juives sont définies par les règles de la
Il s'agit d'un corpus de lois servant à déterminer si un aliment est ou non permis à la consommation, selon sa provenance et de sa préparation.
Les aliments en conformité à ces lois sont dits kascher (hébreu : ??? - se prononce kosheure), c'est-à-dire «convenables» ou «aptes» à la consommation. La Bible hébraïque interdit formellement aux Juifs de consommer des aliments impropres. Par contre l'utilisation de produits non-kasher dans un but non-alimentaire, par exemple l'utilisation de cornées ou d'insuline porcines, est particulièrement autorisé[1].
La cacheroute concerne principalement, toujours que non exclusivement, les aliments d'origine animale, et implique le respect d'un rite d'abattage. Ce rite est évoqué dans le Lévitique, XI. 1-9 et le Deutéronome, XIV, 3-20, mais sans y être décrit. De même, la majorité des lois sur lesquelles se fonde la Halakha (loi religieuse juive) se trouvent dans le Livre du Lévitique, mais avec pas ou peu de détails. Les modalités pratiques ont été longtemps orales, avant d'être couchées au début de l'ère chrétienne par rédigé dans la Mishna et le Talmud, puis codifiées de façon plus fines dans le Choulhan Aroukh et par les autorités rabbiniques ultérieures.
Christianisme
Le Nouveau Testament interdit certaines nourritures. En effet, dans Actes des apôtres chapitre 15 versets 28 et 29 on y lit :
" Car il a paru bon au Saint-Esprit ainsi qu'à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est indispensable, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. "
Cependant dans l'évangile de saint Matthieu, on trouve cette phrase : "Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l'homme".
À l'époque où Jésus prononça ces paroles, n'importe qui mangeait kascher, par conséquent nécessairement rien de ce qu'ils mangeaient ne pouvait les souiller, mais ce sont les paroles de l'homme qui le souillent si elles sont blasphématoires.
Le christianisme des premiers siècles préconisait de s'abstenir de viandes sacrifiées. Il s'agit des animaux sacrifiés en l'honneur des dieux païens ; cette interdiction s'explique facilement : manger l'animal offert en sacrifice à des faux dieux revient à participer au sacrifice.
Les premiers chrétiens s'abstenaient fréquemment de toute viande. Certains moines ont conservé cette pratique jusqu'à nos jours. Certains peuples chrétiens ont gardé l'habitude de s'abstenir du sang des animaux et ne consomment de viandes que bien cuites.
Plus tard, dans le catholicisme, il s'agit en particulier de réfréner les instincts de gourmandise. Nous parlerions plutôt actuellement de «gloutonnerie», une traduction plus juste du mot grec serait "beuverie" qui correspond mieux à la notion exprimée dans la Bible. Quel que soit le mot retenu, l'excès qu'il sert à désigner fait partie des sept péchés capitaux. Ce n'est pas le fait en soi d'apprécier la bonne chère (la bonne nourriture) qui est répréhensible mais celui de manger plus que de besoin, sans mesure : "Tout m'est permis, mais tout ne m'est pas utile" (Lettre de saint Paul).
Le catholicisme
En 732, le pape Grégoire III proscrit l'usage de la viande de cheval dans l'alimentation (cette décision est peut-être liée au caractère sacré de l'animal chez les peuplades germaniques).
Au Moyen Âge, l'Église catholique a imposé des restrictions alimentaires principalement à base de jeûnes suivant un calendrier précis :
- deux jours maigres chaque semaine (= sans viande) : mercredi et vendredi. Un jeûne total était demandé pour le premier jour du carême, nommé Mercredi des Cendres, et pour le Vendredi Saint (une collation est actuellement autorisée). On peut boire.
- le jeûne eucharistique : les jours où on communie à la messe, il est interdit de manger avant d'avoir reçu la Communion.
- jeûne cyclique pour les Quatre-temps et pour le carême, qui se répartit en deux périodes : l'Avent et le carême de Pâques (quarante jours ouvrables avant Pâques. Ceci représente une durée d'en général 46 jours calendaires. Le jeûne est quotidien et permanent, sauf le dimanche (car on ne fait pas carême le dimanche, jour du Seigneur). Ces jeûnes de quarante jours font référence à celui de même durée que fit Jésus, rapporté dans les Évangiles. En réaction à cette interdiction, une fête profane s'est créée la veille de carême, le Mardi gras, où a lieu le carnaval (dont une des étymologies donne "carne vale", "autorisation de manger de la viande").
Au cours du jeûne, il est interdit de consommer des aliments non maigres, c'est-à-dire la majorité des viandes, les laitages, les œufs, etc. ). Cette interdiction ne concerne pas le poisson, qui devint par conséquent le plat principal par excellence du vendredi. Le concile Vatican II abrogea ces interdictions.
Actuellement :
- l'obligation de faire maigre au cours du Carême (sauf les dimanches) demeure en principe. En pratique, certaines personnes essaient de manger moins riche, en supprimant par exemple la viande rouge, les confiseries, la pâtisserie.
- D'autre part, diverses familles continuent par tradition à manger du poisson le vendredi ; c'est fréquemment aussi le cas dans les cantines.
- Les seuls jeûnes toujours prescrits sont ceux du Mercredi des Cendres et du Vendredi Saint. Le jeûne du Vendredi Saint (non consommation de viande) est toujours suivi par de nombreuses personnes d'origine catholique, même non pratiquantes.
- D'autre part, le jeûne eucharistique a été ramené à une heure, ce qui est symbolique, sachant qu'en général au moins 30 minutes s'écoulent entre le début de la messe et la communion.
L'orthodoxie
- Le sens du jeûne
Le jeûne est fondé sur une pratique du Seigneur dans le désert (Mt 4, 2 et Lc 4, 2) et sur une réponse qu'il fit un jour à ses apôtres. À propos d'un démon que Jésus venait d'expulser, les disciples lui demandèrent : "Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ?" Et Jésus répondit : "Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et par le jeûne" (Mc 9, 29). Ce dernier mot a disparu de certaines versions du texte évangélique mais il figure toujours dans les versions utilisées pour la liturgie orthodoxe. La pratique du jeûne n'est pas un commandement en soi mais c'est un moyen de se conformer plus précisément aux commandements du Seigneur.
- Les jours de jeûne
- deux carêmes (quarante jours avant Noël et quarante jours avant Pâques en y ajoutant les 8 jours de la semaine sainte).
- deux autres périodes de jeûne (celles des apôtres du lundi après l'ensemble des saints jusqu'au 28 juin et de la Mère de Dieu du 1er au 14 août).
- le jeûne la majorité des mercredis et des vendredis de l'année.
- le jeûne certains jours comme le 14 septembre, le 5 janvier et le 29 août.
- L'Église préconise aussi le jeûne eucharistique : une abstinence la veille et le jeûne durant les heures qui précèdent la communion. Après avoir communié, le jeûne est obligatoirement rompu.
- Les modalités du jeûne
Elles fluctuent selon les personnes (âge, état de santé, prescription du père spirituel) et selon les jours du calendrier. On peut distinguer sept modalités de "jeûne".
- L'abstinence de viande
- L'abstinence de viande et de laitages
- L'abstinence de viande, de laitages et de vin
- L'abstinence de viande, de laitage, de vin, d'huile et de poisson
- Le jeûne jusqu'à la demi journée puis abstinence selon la modalité 4
- Le jeûne jusqu'au soir puis abstinence selon la modalité 4
- Le jeûne continu plusieurs jours de suite.
La modalité 4 correspond à un standard qui est modulé en 3, les jours de fête, et en 5 les jours de jeûne strict.
Islam
Halâl est un terme général en langue arabe qui veut dire «licite», «permis par la religion». C'est le contraire de harâm. Quoique halâl (tout comme son opposé) puisse s'appliquer à n'importe quel élément de la vie, il concerne entre autres la nourriture. On dira par conséquent que boire de l'alcool ou manger du porc sont haram. En réalité, manger du porc est permis quand c'est l'unique nourriture disponible et qu'on risque de mourir de faim[2]. En ce qui concerne la viande, il faut qu'elle soit égorgée par un musulman, un juif ou un chrétien, au nom de Dieu, et saignée. Il existe aussi d'autres règles, mais qui ne font pas forcément l'objet d'un consensus (comme par exemple le caractère licite ou non de manger de la viande de cheval). Tout ce qui provient de la mer est reconnu halâl.
Les adeptes s'abstiennent de la consommation de la viande du porc et de celle des animaux dont la consommation des viandes est licite mais dont la méthode d'abattage n'est pas conforme aux rite musulman. Il est prouvé scientifiquement que la viande du porc est génératrice de plusieurs maladies, car elle contient des toxines, cela est dû à l'absence d'enzymes qui sélectionnent et rejettent ces toxines par voie urinaire tels les acides puriques et pirmidiques, en outre les musulmans sont unanimes sur le fait que si Dieu l'a interdit c'est qu'il existe une sagesse profonde derrière cette prescription. La consommation des alcool sont aussi interdites car l'ivresse est une cause de perte de conscience. L'islam interdit aux musulmans de nuire à leur santé et leur corps, d'où l'interdiction de fumer qui a été ensuite instaurée. L'interdiction de boire de l'alcool est inscrite dans le Coran et s'est faite de manière graduelle. En premier lieu, on a interdit qu'on prie en état d'ivresse, pour éviter de déformer la récitation du Coran et de manquer de respect lors des rites religieux. Dans un second temps l'alcool a été formellement interdit. Cette interdiction, qui s'est opérée en deux étapes, était faite dans l'objectif de s'arracher d'une manière progressive à cette habitude qu'avaient les arabes avant la venue de l'Islam.
Principale restriction calendaire de l'islam est le ramadan. Le ramadan commence à la 9e nouvelle lune du calendrier lunaire islamique. Au cours de la durée d'une lunaison les personnes pubères et matures doivent s'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil. L'obligation s'interrompt en cas de maladie ou long voyage, sous réserve que les jours soient rattrapés dans l'année qui suit.
La nourriture casher est reconnue comme halal[3], mais la réciproque n'est pas vraie.
Hindouisme
L'hindouisme étant une civilisation, et non une religion au sens strict et occidental du terme, le végétarisme n'a rien d'obligatoire pour être «hindou» et s'affirmer comme tel (quoique le terme hindou n'est sanctionné par aucun texte sacré «hindou» : il est issu des invasions islamiques pour nommer la population non musulmane de l'Inde).
Néanmoins, cette pratique alimentaire est indissociable d'une réelle observance de l'Ahimsâ, la non-violence hindoue, et est une des caractéristiques des Ârya («Noble» en sanskrit), – communauté «pure» (au niveau des pratiques, il ne s'agit pas d'un «peuple» défini par un territoire ou d'une «nation»), «pure» comparé aux Dasyu («démons»), les Ârya, selon le Manusmruti (les sûtra du Dharma), pratiquant en effet comme premier credo l'Ahimsâ, la «nolonté (non-volonté) de faire souffrir la moindre créature», qu'ils soient Brâhmanes (lettrés), Kshatriya (guerrier), Vaïshya (agriculteurs, artisans et commerçants), ou Shûdra (serviteurs).
Voici des citations de textes sacrés hindous sur l'ahimsâ et le végétarisme :
«Y-a-t-il besoin de dire que ces créatures innocentes et en bonne santé sont faites pour l'amour de la vie, tandis qu'elles sont recherchées pour être tuées par de misérables pécheurs vivant dans les boucheries ? Pour cette raison, ô monarque, ô Yudhishthir, sache que le refus de la viande est le plus grand refuge de la religion, du ciel, et du bonheur. S'abstenir de blesser est le plus grand des principes. Il est , ici encore, la plus grande des pénitences. Il est aussi la plus grande des vérités parmi l'ensemble des preuves d'affection. La viande ne peut pas être retirée de l'herbe ou du bois ou de la pierre. A moins qu'une créature vivante soit tuée, cela ne peut être réalisé. Donc, tu es dans la faute en mangeant de la chair.... Cet homme, qui s'abstient de la viande, n'est jamais mis dans la crainte, ô roi, par aucune créature. L'ensemble des créatures demandent sa protection. Il ne provoque jamais aucune inquiétude pour les autres, et lui-même n'a jamais à devenir anxieux. Si personne ne mange de la chair, il n'y a alors plus personne pour tuer des êtres vivants. L'homme qui tue des êtres vivants les assassine pour le bien de la personne qui mange de la chair. Si la chair est reconnue comme non comestible, il n'y a alors plus d'abattage d'êtres vivants. C'est dans l'intérêt du mangeur de viande que le massacre des êtres vivants se réalise dans le monde. Depuis, ô toi de grande splendeur, la durée de vie est raccourcie pour les personnes qui abattent les créatures vivantes ou sont les causes de leur abattage ; il est clair que la personne qui désire son bien doit abandonner la consommation de viande entièrement.... L'acheteur de la chair réalise l'himsâ [violence] par sa richesse : celui qui mange la chair le fait en appréciant sa saveur, le tueur réalise l'himsâ en attachant et en tuant l'animal. Ainsi, il existe trois formes de mise à mort. Celui qui apporte la chair ou l'apporte pour elle-même, celui qui coupe les membres d'un animal, et celui qui l'achète, la vend, ou les cuisiniers de la viande et celui qui la mange – tous ces éléments sont à considérer comme des mangeurs de viande.» (Mahâbhârata 13, 115).
«Les personnes coupables qui sont ignorantes des principes religieux, mais se considérant comme complètement pieuses, sans remords, commettent des violences contre les animaux innocents pleinement confiants en leur personne. Dans leur vie prochaine, ces personnes coupables seront mangées par ces créatures qu'ils ont tuées dans ce monde.» (Bhâgavata Purana 11.5.14)
«Une personne bien au courant des principes religieux ne doit jamais offrir quelque chose comme de la viande, des œufs ou du poisson dans les cérémonies de Shrâddha, et même si on est Ksatriya (guerrier), on ne doit pas manger de telles choses.» (Bhâgavata Purana 7.15.7)
Autres religions végétariennes
Les Jaïns, les bouddhistes et les hindouistes et les sikhs sont fréquemment végétariens (les jaïna le sont tous) afin d'appliquer la non-violence (ahimsa) à toute forme de vie. Ce n'est cependant pas une prescription absolue, sauf dans le Jaïnisme où la non-violence est l'idéal fondateur et essentiel de ses dispositifs métaphysiques et moraux. De même les Rastafaris préfèrent une alimentation végétarienne, sans que cela soit un quelconque dogme.
Autres
Dans les campagnes taïwanaises, manger du bœuf était reconnu comme immoral car il est parent du buffle, partenaire essentiel du paysan. L'interdit est toujours respecté par une minorité de citadins.
Suivant la tradition, les amérindiens évitent de manger leur animal de totem ou au contraire le mangent dans un cadre rituel à des fins magiques ou lors d'une festivité.
Références
- ↑ http ://www. yeshiva. org. il/ask/eng/?cat=370 responsa sur yeshiva. org
- ↑ "[... ] Si quelqu'un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché... alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux" Le Coran, Sourate 5, Verset 3
- ↑ " (... ) Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. " Le Coran, sourate 5, verset 5
Liens externes
- Salomon Reinach, Les interdictions alimentaires et la loi mosaïque, Cultes, Mythes et Religions, Tome II, Éd. Ernest Leroux, Paris, 1906, pp. 12–17.
- Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh, [1] Les interdits alimentaires Chez les juifs, les chrétiens et les musulmans
- Anthropology of Food Revue d'analyse sociale des faits alimentaires. Dossier spécial Religion et alimentation.
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